Le tremblement essentiel (TE) affecte près de 0,9 % de la population générale mais son traitement reste difficile en raison d’une efficacité partielle et d’une relative tolérance des thérapeutiques actuellement disponibles. Une des raisons de l’efficacité partielle des traitements du TE réside dans le fait que sa physiopathologie reste mal connue. Les traitements pharmacologiques restent malgré tous les traitements de première intention avant de diriger le patient vers une solution chirurgicale. Parmi ces traitements pharmacologiques, on privilégiera les ß-bloquants et la primidone avant d’essayer les traitements de seconde ligne comme les anti-épileptiques et les benzodiazépines. Lorsque ces traitements ne permettent pas un contrôle satisfaisant du tremblement malgré un dosage affiné au plus juste et qui tient compte des effets secondaires, une stimulation cérébrale profonde du noyau ventral intermédiaire du thalamus peut être proposée. Cette dernière solution nécessite la réalisation d’un bilan préopératoire qui permettra d’évaluer le rapport bénéfice/risque au cas par cas.

Essential tremor (ET) affects nearly 0.9% of the general population but its treatment remains difficult due to partial efficacy and relative tolerance of currently available therapies. One of the reasons for the partial effectiveness of ET treatments is related to poorly understood pathophysiology. The pharmacological option remains the first-line treatment before a surgical solution. Among available drugs, ß-blockers and primidone are preferred before trying second-line treatments such as anti-epileptics and benzodiazepines. When these treatments do not lead to satisfactory control of tremor despite accurate titration and limitation of side effects, deep brain stimulation of the ventral intermediate nucleus of the thalamus can be proposed. However, this last solution requires careful preoperative evaluation to determine the benefit/risk ratio of such a procedure.